Les Chapelles disparues

Sur la commune de Pluvigner plusieurs chapelles n’existent plus . Beaucoup de ces édifices ont disparu dans toute la Bretagne entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XXe siècle.

Chapelle de la Madeleine

Histoire

Le quartier de la Madeleine est situé au sud-ouest du bourg de Pluvigner.

Autrefois il était réservé à une catégorie précise de la population : la communauté dite « des cacous ». Les gens de ce quartier n’avaient pas le droit d’être inhumés dans l’église paroissiale. Ceci dura jusqu’en 1687, malgré leurs révoltes. Après la Révolution, la chapelle est en ruine. C’est ainsi que le 23 août 1810, l’évêque va obtenir sa destruction mais aussi le droit de récupérer les matériaux afin de les utiliser pour l’église.

Cette chapelle devait être située dans un rayon d’environ 50 mètres autour de l’actuelle salle de la Madeleine.

Chapelle de Saint-Trémeur

Histoire

En 1680 cette chapelle est déjà décrite comme étant en mauvais état. Mais c’est pendant la première guerre mondiale qu’elle va tomber en ruine et en 1942-1943, le curé va en vendre les pierres afin de construire une maison. Elle se présentait sous la forme d’un rectangle d’environ 7 mètres par 12 mètres. À l’ouest, elle était dotée d’une porte. C’est aussi de ce côté que s’élevait le clocheton. Le côté nord comportait également une porte. En revanche, les façades sud et est étaient aveugle, c’est-à-dire sans ouvertures. Le mur sud est d’ailleurs resté très longtemps debout.

À l’intérieur

Elle renfermait une statue de Saint-Trémeur tenant sa tête dans les mains.

À l’extérieur

La fontaine de Saint-Trémeur à été refaite récemment par les bénévoles du comité du quartier de Saint-Trémeur. Il y a également un lavoir.

Chapelle Saint-Louis à Kerès

Histoire

En 1838, la chapelle est attestée en état de ruine. Elle mesurait 7 mètres par 11 mètres.

À l’intérieur

Une statue de Saint-Jacques ornait l’intérieur de l’édifice, elle a été transférée.

Chapelle Saint-Michel

Histoire

Cette chapelle se trouvait au bord de l’étang Saint-Michel, autrefois situé derrière la mairie. L’édifice, de style roman, a disparu en 1894 malgré le fait qu’il était encore question de la rebâtir.

Afin de symboliser le combat dans les airs de Saint-Michel, les chapelles qui lui étaient dédiées étaient très souvent bâties sur un site élevé.

On sait qu’elle présentait une nef rectangulaire, que le chœur était plus étroit et qu’elle renfermait un chevet plat. Elle était en moellons. Les deux parties de la construction étaient délimitées par un arc en plein cintre qui reposait sur des piliers carrés. Les fenêtres présentaient également un style roman.

Partager cette page sur :